mardi 9 juillet 2013




Focus sur Meiji



Alors voilà, je m’envole le 3 septembre destination Tokyo. Je vais passer une année d’études là-bas, à l’université Meiji. Je ne vais pas vous en faire l’historique (wiki est votre ami), ni vous la décrire –faut dire que j’y ai pas encore mis les pieds ^^’- mais je peux vous parler des différentes démarches que j’ai dû effectuer pour y postuler. Et y être acceptée, aussi. C’est donc le but de cet article.

Les modalités du dossier pour Meiji, ou Die Hard le remake


Ne vous fiez pas au titre de cet article, le dossier pour Meiji n’est pas horriblement long, exigeant et contraignant, non pas du tout ! Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Bon en fait si. Vous voyez une autoroute un jour de départ de vacances, genre la route du soleil ? Vous voyez l’horreur ? Bah voilà, c’est ça le dossier pour Meiji. Bon ok je vais arrêter de parler en métaphores et de faire flipper les quelques lecteurs concernés par cet article. Ce dossier est vraiment long à compléter, pour la simple et bonne raison que Meiji demande beaucoup d’éléments. Pour moi ce fut une période de stress intense, je ne vais pas vous le cacher. ^^’ Le gros souci c’est  que, cette année en tout cas, Lyon 3 nous a laissé très peu de temps pour compléter le dossier, surtout compte tenu de tout ce qu’il y a à y mettre. En tout et pour tout on a eu 3 semaines. Dit comme ça ça peut paraître suffisant mais je peux vous assurer que c’est très court et qu’il faut bien s’organiser. Bon je parle en pro de l’organisation défaillante, soit, et j’ai eu la grippe pendant une semaine sur les trois donc ça n’a pas facilité les choses, soit aussi. Mais je conseille quand même à tous les potentiels concernés de s’y prendre à l’avance. Dès réception du dossier il est préférable de s’y mettre. Vous pourrez sans doute vous en sortir en procrastinant mais c’est pas l’idéal. Je dirais même que ça requiert du talent. ^^ Ah oui, pour vous aider à remplir le dossier vous aurez une réunion en petit comité avec Mr Y, entre parenthèses, mais vous n’allez pas y apprendre monts et merveilles, je préfère prévenir. x) Enfin bref, je vais donc faire une liste détaillée de tous les éléments du dossier. Je laisse les éléments en anglais, c’est plus facile de s’y retrouver-et ça m’évite de traduire aussi-.  A savoir que tous ces documents sont disponibles sur le site de Meiji, pour ceux que ça intéresse. Alors alors, commençons par le commencement :

·         Applicant information form 
Là rien de bien compliqué, il s’agit d’informations personnelles à compléter (nom/prénom, date de naissance, adresse, infos sur la fac). Après il y a une partie un peu floue qui concerne Meiji. On vous demande de choisir la faculté dans laquelle vous voulez étudier. Tous les postulants étudiant le japonais ont comme premier choix la faculté de langue japonaise mais il faut en choisir une autre en option, en lien avec le cursus suivi en France évidement, comme une sorte de plan B. Il faut aussi choisir le champ des cours que l’on veut suivre et un référent académique pour chaque fac. Pour ça rendez-vous sur le site de Meiji, dans la partie consacrée à la fac qui vous concerne, et cliquez sur curriculum charts pour voir les cours dispensés. Pour les référents, allez voir dans l’onglet faculty, une liste des professeurs y est accessible. Choisissez-en un qui enseigne une discipline que vous serez amené à pratiquer et pas un tel parce qu’il a l’air sympa, même si j’avoue que c’est aussi un critère. X) Ah et j’allais oublier, rien ne vous oblige à remplir ces documents en japonais. Si vous êtes suffisamment à l’aise allez-y gaiement, mais sinon l’anglais conviendra parfaitement. Après y a tout un truc où on doit indiquer ses antécédents scolaires, l’historique de ses visites au Japon s’il y a lieu etc etc. Le reste n’est pas bien compliqué.

·         Statement of intent 
Sous ce nom vague se cache en fait une lettre de motivation, tout simplement. Il faut en rédiger deux, une pour chaque faculté dans laquelle vous postulez. Et quand je dis rédiger, je parle de Rédiger : 1000 caractères minimum ! Pour chacune ça va de soi. Ce qu’il faut y mettre grosso modo : d’où vous vient l’envie d’étudier au Japon/à Meiji/dans cette fac en particulier : vous pouvez parler de votre amour pour les arts traditionnels, de votre ceinture noire de judo, de votre passion pour One Piece. Bref, tout ce qui touche à la culture, à votre histoire et ce qui vous intéresse dans le pays. Vous pouvez également dire que l’enseignement de Meiji est très réputé, enfin bref, que Meiji c’est la vie. Dans votre lettre correspondant à la fac de japonais, insistez sur l’historique de votre apprentissage de la langue, si vous l’avez commencée en autodidacte par exemple, et sur la culture. Dans l’autre lettre, basez votre argumentaire sur la culture japonaise, aussi, mais aussi sur les matières enseignées là-bas et ce qui vous donne envie d’y étudier. Et dans les deux, vous pouvez bien sûr faire des passerelles entre les cours dispensés à Meiji et ceux que vous suivez en France. Enfin, parlez un peu de votre projet, de son lien avec le Japon et de ce en quoi un tel échange pourrait être bénéfique à votre parcours. Pour être tout à fait honnête, les deux lettres que j’ai rédigées n’étaient pas très éloignées l’une de l’autre. Vous pouvez garder des paragraphes identiques, mais vos arguments doivent quand même différer à un moment donné. Commencez à les écrire dès que possible, pour vous donner une marge et surtout laisser le temps à de potentiels amis japonais ou professeurs de langue de vous corriger. S’y prendre à l’avance évite souvent des déconvenues. ;)

·         Study plan
Lettre de motivation là aussi, en deux exemplaires et en 1000 caractères aussi vous connaissez le principe. Alors dans le study plan il faut expliquer quels cours on veut suivre, et ce pour chaque fac. C’est un peu compliqué parce qu’on peut pas trop savoir dans quels cours on va aller sans jamais y avoir mis les pieds, mais le site Internet est, encore une fois, votre ami. Regardez bien la liste des cours, notez ceux qui vous intéressent, et brodez dessus. X) Pourquoi ci, pourquoi ça… Mettez les cours en lien avec votre projet professionnel, ou avec vos passions, ou avec les cours que vous suivez en France. En vrai la barrière entre le study plan et le statement of intent est ténue, c’est pour ça que j’ai repris des paragraphes similaires dans les deux, mais chut faut pas le dire.


·         Certificat médical 


Contrairement au reste, c’est une simple formalité. Il suffit de prendre rendez-vous chez n’importe quel généraliste, mais le plus simple est d’aller voir le médecin de la fac. Pour moi ça s’est passé en deux étapes : la première dans le bureau des infirmières, avec un rapide test de la vue, deux-trois informations à donner et hop c’est plié ! Après ça rendez-vous chez le médecin. Prise de tension, vérifications des vaccins dans mon carnet de santé (ne l’oubliez pas !) et voilou ! Si vous prenez rendez-vous à la fac, pensez quand même à le faire vite. Les gens y vont souvent à la dernière minute et ça laisse plus beaucoup de plages horaires disponibles pour les retardataires.



·         Statement of financial responsibility 
Vous remplissez un document avec des infos sur le montant dont vous disposerez au Japon, les ressources de votre famille etc. Il faut y joindre une fiche de paie des deux parents, en tout cas des mécènes si ce ne sont pas les parents. ^^ Et aussi indiquer la somme que l’on perçoit si l’on est boursier. Bon moi ça me concernait pas donc j’ai zappé cette partie.

·         Housing request 
La demande de logement. Il y a deux résidences affiliées à la fac, Izumi et Komae, mais l’on peut aussi se loger par soi-même. Dans ce formulaire on choisit notre mode de logement.  Ce qu’il faut savoir par rapport aux résidences c’est qu’on ne choisit pas dans laquelle on veut séjourner, c’est la fac qui décide. Komae est assez stricte par rapport à Izumi mais bonne nouvelle, c’est à Izumi que j’ai été acceptée. J Et que les Français le sont en général.


·         Copies des relevés de notes de L1 traduits 
Cette étape est assez chiante, surtout parce qu’il faut tout faire soi-même. T-T Il n’y a pas de formulaire que fournirait la fac, il faut traduire dans son petit coin les intitulés des cours français, foutre les notes, et tenter de reproduire la mise en page des vrais relevés. Ce qui, pour une buse en informatique comme moi, est un tour de force. ^^’ Mais ça n’a pas à être un chef d’œuvre, et tant mieux !

·         Lettre de recommandation 
Elle est à demander à un professeur de japonais référent. A Lyon 3 et si vous êtes en LEA, demandez à Mme S, prof de grammaire de son état. Il faut lui envoyer par mail une mini lettre de motivation et vos notes de japonais de l’année passée. Elle met entre deux et trois semaines à la faire et la distribue pendant ses cours. Donc assistez-y au moins une ou deux fois dans l’année. ;p

 
·         Japanese language proficiency certificate
A demander au même professeur référent. C’est lui, ou elle, qui remplit le truc et attribue des A/B/C ou D pour chaque intitulé. Si vous n’avez que des D ne pleurez pas, la vie est belle quand même. X) Nan ça n’arrive pas je pense, mais quoiqu’il en soit c’est au prof de remplir ça donc pas de prise dessus !

·      Une copie du passeport 
Rien à dire dessus, c’est juste une photocopie. ^^

·         Application for certificate of eligibility 
Il y a cinq feuillets à remplir, situés en bas de la page excel à gauche. Il y a tout un tas de cases à cocher et à remplir mais ce sont des informations personnelles donc je vais pas trop m’y attarder, chacun remplit ce qui le concerne.

·         Les photos 
Ah les photos !! Quelle épopée ! N’est-ce pas Mélo ? ;) Ne vous fiez pas à l’apparente facilité de la chose, elles sont fourbes ces photos. x) En fait Meiji en demande dans des formats qui n’existent pas en France, c’est magique ! Ah je m’en souviens comme si c’était hier. Nous partîmes deux mais par un prompt renfort nous restâmes…deux. ^^’ Mélo et moi on a du faire le tour de tous les photographes de Lyon au bas mot, nous faisant pigeonner au passage parce que nous sommes douées. xD A chaque fois la même réponse : ah mais on fait pas ce format, on connaît pas ! Merci les gars, vous êtes d’une aide précieuse. Bref, si vous tombez sur un photographe qui fait des photos en 3*5cm , c’est que vous avez un bon ange gardien. Sinon, la solution débrouille, ou plus communément appelée solution MacGyver, est là pour vous. A partir de photos d’identité basiques, prenez votre petite règle et vos petits ciseaux, et découpez le bon format. C’est pas ultra glamour et ça prend du temps mais perso j’ai fait comme ça. (enfin Hedi, à qui je rends ici un vibrant hommage)


Le test, ou le grand n’importe quoi


Pika en mode warrior, parce qu'il en faut du courage pour finir ce dossier
Un test online. Non non vous n’hallucinez pas, il faut bien passer un test de langue pour être accepté à Meiji. Si vous venez de Lyon 3, vous vous retrouverez sans doute dans la même situation que moi et les deux filles avec qui je l’ai passé : vous serez démuni. ^^’ Disons que nous informer sur ce test complètement flippant n’était pas la priorité de l’administration. Au final, plus de peur que de mal, mais si j’avais eu ne serait-ce que l’ombre d’une info sur la teneur de ce test avant de le passer j’aurais évité pas mal de crises de stress. Déjà il a lieu à une date plutôt anarchique, cette année c’était le 28 février, cad en plein milieu de la pauvre semaine de vacances scolaires. Quand on habite loin ça fait plaisir de rester à Lyon pour ça mais passons. Un froid matin de février (peut-être), vous vous lèverez, prendrez votre ordi portable, vous dirigerez vers la fac la peur au ventre, ne sachant pas à quelle sauce vous allez être mangé, et pénètrerez dans une pièce dans laquelle vous resterez pendant 1h30, scotché sur votre siège à tenter de péniblement répondre à 120 questions de japonais. Mais cet article est là pour vous. ;) En résumé, ce test se compose donc de 120 questions. Les premières sont accessibles puis la difficulté va croissante. Si vous connaissez le système du JLPT, ce test est basé dessus. A savoir qu’il y a 5 niveaux au JLPT et c’est pareil dans le cas présent, ce qui veut dire que vers la moitié du test, si vous êtes un pauvre petit L2 le niveau sera trop élevé pour vous. Mais rassurez-vous, le niveau exigé par Meiji est le N4, le 2e en partant de la fin, et il est accessible. Je n’ai répondu qu’à la moitié des questions pour un score final de 40% et j’ai été acceptée, donc pas de panique, ce test ne va pas vous fermer les portes d’un départ. Mais un homme averti en valant deux, c’est toujours plus rassurant de savoir à quoi s’attendre. Au niveau des questions, vous tomberez sur : des phrases/textes à trous, des particules à replacer, des questions de compréhension de texte, des mots à remettre dans l’ordre pour former une phrase correcte. Beaucoup de grammaire, surtout de la grammaire en définitive. Vous pouvez vous entraîner sur le site du JLPT si vous le voulez, les exercices proposés sont du même ressort. Mais un entraînement n’est pas non plus obligatoire. Pour les résultats la logique est la suivante : vous ne les saurez pas. Ce que je veux dire c’est que si vous avez réussi le test, ce sera implicite. Mais si vous l’avez raté, Meiji vous le  fera savoir dans les deux semaines. Voilà pour le test. Et pour cet article dans la foulée ! En espérant que cet article –ce roman- a pu servir à quelques- uns, voilà le mot de la fin. =)

samedi 6 juillet 2013

Les différentes étapes pour un départ

Comment s'y prendre pour partir?


Eh oui, pour que l’aventure commence il faut en passer par plusieurs étapes, dont certaines sont absolument essentielles et d’autres légèrement plus dispensables. Je vais parler de ce que je connais, donc de Lyon 3, mais j’imagine que les étapes ne diffèrent pas fondamentalement selon les universités. Quoiqu’il en soit, ce qu’il faut savoir en premier lieu c’est qu’il faut s’y prendre assez rapidement. Pour vous donner un ordre d’idée, on rentre dans le vif du sujet dès le mois de novembre, donc  il vaut mieux avoir réfléchi  à son projet en amont. On peut postuler pour plusieurs zones géographiques, et ,dans la théorie pour tous les pays dont on apprend la langue, même en LV3 ou en DU. Donc un LEA Anglais-Japonais avec, mettons, une LV3 coréen à son actif, peut postuler pour tous les pays anglophones (dont la Suède, oui oui ça en fait partie, chacun sait que njut est un mot très anglo-saxon x), pour le Japon et pour la Corée du Sud, en agençant ses choix selon son ordre de préférence. Seulement pour le Japon, légende urbaine ou réalité je ne sais pas, les choses sont un peu différentes. Apparemment  il vaut mieux faire sa demande uniquement pour la zone Japon, sous peine justement de ne pas voir sa demande aboutir. J’en parle ici sans l’affirmer, mais je préfère le mentionner au cas où. Après c’est à chacun de faire ses choix. Il y a aussi une chose à savoir, c’est que l’ordre de préférence n’est pas toujours garanti. Je m’explique brièvement : imaginons que quelqu’un choisisse le Canada en premier choix et l’Angleterre en second, eh bien si les délibérations de la zone Angleterre tombent avant celles du Canada et que ce quelqu’un est accepté en Angleterre, il ira rendre visite à BigBen et pas aux chutes du Niagara.^^ Bon ok c’est peut-être pas très clair mais je voulais faire un point là-dessus. xD

Mais trêve de badinage, passons aux choses sérieuses, cad aux différentes étapes par lesquelles un futur aventurier nippon doit passer.
  Octobre-novembre : 
·         Réunions d’information
Les réunions d’information commencent à se succéder. Il y en a une globale puis d’autres qui se concentrent sur les différentes zones géographiques. Celle sur le Japon avait eu lieu un mercredi je crois (oui cette information méritait qu’on s’y attarde ^^’) et elle était animée par le responsable de la zone Asie de Lyon 3, ce cher Mr Y., et par un professeur de LLCE, Mr G. L’amphi était blindé donc c’était légèrement flippant, on était tous un peu en compétition, en mode Spartacus, mais je vous rassure tout de suite, la procédure de montage du dossier en aura refroidi plus d’un. Bref, pendant cette réunion on a parlé du dossier justement et de ce qu’il fallait y mettre, on a entendu des infos très rassurantes sur le nombre de sélectionnés-mode ironie activé-, mais si vous êtes vraiment motivés il ne faut pas être découragé par tout ça. Chaque année des gens partent, ce qui veut dire que chaque année des dizaines d’étudiants ont leur chance. Après chacun a les cartes en main pour la saisir.
Novembre toujours 
      Le dossier

La lettre de motivation en question
C’est la période cruciale j’ai envie de dire, le moment où l’on constitue son dossier. Ce dossier doit contenir des photos d’identité, les copies des relevés de notes de l’année écoulée, et ce qui peut en rebuter plus d’un : un cv et une lettre de motivation en japonais. Mais pas de panique, c’est loin d’être l’étape la plus délicate ! (oui je sais très bien rassurer les foules x) Pour le cv, des modèles sont disponibles sur le site Spiral de Lyon3 en général, et pour la lettre de motivation les profs sont là pour vous aider. Et si vous avez des amis japonais c’est l’idéal. Je vais mettre la mienne sur ce blog, au cas où elle puisse servir à quelqu’un. Elle n’a pas à être extrêmement longue, et il faut se concentrer sur sa motivation, ce qui fonde son attirance envers le Japon et son projet professionnel et le lien qu’il entretient avec le pays. Une fois tout ça fait, il faut déposer le dossier avant la date fatidique, fin novembre il me semble, puis attendre un signe. ^^

 

  Début janvier 
·         Entretiens face au jury

Les entretiens oraux débutent. Je ne vais pas vous cacher que c’est une période stressante, notamment parce qu’on se fait beaucoup d’idées. Tous les LEA ont été convoqués le même jour, le 11 janvier je crois, vers la fin des partiels. On passe devant un jury composé du coordinateur de la zone Japon, le fameux Mr G, et d’un prof de LLCE ou LEA, tout dépend dans quelle section vous êtes. L’entretien commence par quelques questions en japonais, mais rien de bien méchant. A moi ils ont demandé quelles activités je pratiquais, ils m’ont parlé d’un voyage en Corée que j’avais mentionné quelque part et j’ai dû parler en quelques mots de mon projet pro. Après on est passé en français, j’ai parlé plus en détails de mon projet professionnel, ils m’ont demandé si j’avais une préférence au niveau des facs ou des villes et j’ai déblatéré. On a aussi un peu parlé de mes notes mais vite fait. Et voilà, c’était parti pour de longues semaines d’attente ! ^^’ Le truc chiant c’est qu’en sortant on se refait tout l’entretien en boucle dans sa tête, et on se persuade qu’on a tout foiré et que ça y est notre vie est finie. Bon j’exagère mais ça ressemble quand même à ça. Sauf que la vérité c’est que les gens qui n’ont pas été retenus l’ont su, pour la plupart, le jour de l’entretien. Le jury le leur a fait comprendre. Après on peut aussi avoir la sensation que tout s’est mal passé mais tant que le jury ne vous a pas opposé un non il reste de l’espoir.  ( après il y a des rumeurs selon lesquelles le choix ne se fait que par rapport aux notes et qu’en dessous de 11 de moyenne il y a peu de chances d’être pris, mais il n’y aucune preuve de ça et ce ne sont que des bruits de couloir qui ne se vérifient pas forcément donc je ne m’avancerai pas là-dessus. Juste une autre chose, si vous n’avez pas fait votre L1 à Lyon3 préparez-vous à beaucoup argumenter, ou comptez sur un plan B, malheureusement certains n’ont pas pu partir cette année à cause de ça, et là ce ne sont pas des rumeurs.=/)
Fin janvier 
·         La décision
Les résultats tombent. Mais ne vous attendez pas à une liste en bonne et due forme, ce serait pas assez fun. x) Non on défile dans le bureau de Mr Y et on attend que la sentence tombe. Un conseil, allez-y avec des amis, c’est toujours plus rassurant. Bref c’est là que j’apprends que je vais à Meiji. Ah oui, une petite précision, vous ne serez pas affecté là où vous l’avez demandé. Le jury vous demande votre avis mais ça ne signifie pas qu’il va le suivre, donc ne prévoyez pas d’être envoyé à tel endroit sous prétexte que vous en avez parlé à l’entretien, ça ne marche pas comme ça. A partir de là, suit un défilé de réunions pour remplir le dossier inhérent à chaque fac. Pour ce qui est de Meiji, le délai est court mais chaque université fonctionne différemment. Mais je reviendrai sur le dossier pour Meiji dans un prochain article, car il y a beaucoup de choses à en dire. x)
Mars-avril 
Réunions sur le choix des cours (mais tout le monde est concerné par ce qui s’y dit sauf le Japon donc voilà x) et sur les bourses. Montre en main celle-là a duré 15minutes donc re-voilà. X)
Juin 
La réunion sur le choix des cours mais centrée sur le Japon. Mr G nous explique les modalités, et ce qu’il faut retenir c’est que le choix se fait sur place. Les cours doivent grosso modo correspondre au cursus suivi en France : pour les LEA, basiquement, 4 cours de japonais,  3 cours d’anglais au sens large (grammaire, traduction, droit en anglais, business etc.), 2 cours d’UEO (communication : journalisme, socio etc. ; droit-gestion ; LV3).  
Début juillet 
Confirmation de Meiji. C’est bon je suis définitivement une « exchange student » ! =D Bon ça s’accompagne de tout un tas de papiers à remplir mais je ne vais pas parler de ce que je n’ai pas encore fait donc ce sera pour une prochaine fois. X)









jeudi 4 juillet 2013

Présentation

Bienvenue!



Et voilà, c'est le moment d'inaugurer ce blog. Je ne sais pas vraiment par où commencer, peut-être par une petite présentation, il me semble qu'elle s'impose. Alors pour ceux qui ne me connaîtraient pas (j'imagine qu'ils sont rares mais on ne sait jamais!) je m'appelle Clémentine, j'ai 19 ans et, étudiante en LEA Anglais-Japonais à Lyon 3, je m'apprête à passer ma troisième année de licence au Japon, à l'université Meiji à Tokyo plus précisément. Le départ se précisant de plus en plus, je m'attelle à cette tâche fastidieuse qu'est l'écriture d'un blog. Bon j'exagère un peu quand je dis fastidieuse, mais connaissant mon tempérament quelque peu flemmard je ne suis pas si loin de la vérité! (en passant, je compte sur Emma et Mélo pour m'aider à ne pas laisser tomber, et aussi sur Hedi pour qu'il n'oublie pas la tactique pour me motiver que l'on a convenu de mettre en place ;) 



Alors pourquoi ce blog me direz-vous? Pour plusieurs raisons. Tout d'abord, en bonne égoïste que je suis, pour moi. Cette année au Japon va être une expérience unique et je m'en voudrais de perdre des souvenirs précieux. Ce blog sera donc un moyen pour moi de consigner mes souvenirs, et puis de les faire partager évidemment! Il est également pour mes proches, pour qu'ils puissent me suivre dans mon périple et dans mon quotidien japonais. Bien sûr ça ne remplacera pas les traditionnelles séances skype mais disons que ça les complétera. ^^ Enfin, il peut peut-être aussi servir à quelques personnes qui tomberont sur ce blog par hasard et qui rechercheront des infos sur le Japon. Je dois avouer que lire les blogs de diverses personnes qui ont vécu là-bas m'a pas mal aidée pendant que je montais mon dossier, alors si celui-ci peut avoir le même rôle pourquoi pas. 

Ah et pourquoi ce nom un peu chelou? Je me suis pas surpassée niveau créativité je dois l'avouer. xD En fait Mikan veut tout simplement dire Clémentine en japonais, à partir de là le nom du blog n'était pas très compliqué à trouver. On remarquera la superbe rime...ou pas. ^^" Quoiqu'il en soit, je vous souhaite une bonne lecture de ce blog. Pour le moment il n'est pas excessivement fourni, c'est le moins que l'on puisse dire, mais ça viendra! De l'action , de l'amour, du suspense, de l'humour (nul le plus souvent je le crains) seront au rendez-vous! Bon en vrai ce sera pas un blockbuster non plus mais je vous promets d'essayer de rendre ce blog digne d'intérêt. Alors à bientôt pour de nouveaux articles. =)


Ps: désolée pour le pavé mais c'est une mauvaise habitude chez moi. ^^"